Plantation de Moringas

C’est un projet actuellement à l’étude en Belgique et à Cibombo.  Mais, il est incontestable que des plantations familiales de Moringa  ou communautaires sous forme de coopératives sont prometteuses d’une alimentation énergétique, protéïque et vitaminée de qualité.  Cette alimentation pourrait dans un premier temps être réservée au Centre de Nutrition pour enfants mal-nutris, construit dans le Centre Communautaire d’IPAMEC. Ce Centre de Nutrition fonctionne déjà actuellement mais avec des compléments à base de soja, de pois et d’arachides.  Le Moringa pourrait s’y substituer ce sorte que les apports en fer, en potassium et en vitamine C soient également couverts.  Restez brancher, nous vous tiendrons au courant des développements de ce projet naissant.  Cet arbre a aussi des vertus phyto-pharmaceutiques :  il pousse d’un mètre par mois, peut donner une production de feuilles très nutritives toutes les six semaines.  Ses fruits sont comestibles et peuvent aussi donner de l’huile.

C’est un projet actuellement à l’étude en Belgique et à Cibombo.  Mais, il est incontestable que des plantations familiales de Moringa  ou communautaires sous forme de coopératives sont prometteuses d’une alimentation énergétique, protéïque et vitaminée de qualité.  Cette alimentation pourrait dans un premier temps être réservée au Centre de Nutrition pour enfants mal-nutris, construit dans le Centre Communautaire d’IPAMEC. Ce Centre de Nutrition fonctionne déjà actuellement mais avec des compléments à base de soja, de pois et d’arachides.  Le Moringa pourrait s’y substituer ce sorte que les apports en fer, en potassium et en vitamine C soient également couverts.  Restez brancher, nous vous tiendrons au courant des développements de ce projet naissant.  Cet arbre a aussi des vertus phyto-pharmaceutiques :  il pousse d’un mètre par mois, peut donner une production de feuilles très nutritives toutes les six semaines.  Ses fruits sont comestibles et peuvent aussi donner de l’huile.

Le projet avance !  Le module de formation, à dispenser aux familles dans le Centre Communautaire, est prêt, et un spécialiste expérimenté dans la technique de plantation (graines ou plantules) des Moringa a visité Cibombo le week-end du 3-4 septembre 2011.  Le coût d’achat des plantules est de 1,3 € par plant.  Le projet d’IPAMEC est d’implanter dans les parcelles familiales un potager de 1,50 m par 1,50 m où l’on trouve un plant de Moringa tous les 15 cm.  Il y aura donc 100 plants par parcelle familiale.  Le coût pour un potager est donc de 130 € pour l’achat des plantules.  On pourra cueillir les feuilles toutes les six semaines pendant toute l’année.  On lave les feuilles, puis on les fait sècher, enfin elles sont pillées pour en faire une poudre qui peut être ajoutée à toute autre préparation culinaire.  Les fines branches débarrassées de leurs feuilles peuvent servir de nourriture pour les lapins ou les poules.

Ce projet est aujourd’hui mis en veilleuse.  En effet, il ne suffit pas que le “produit” soit excellent pour la santé pour qu’il soit spontanément adopté par la population.  C’est un phénomène lié à la culture de la population : nos ancêtres n’utilisaient pas le Moringa et donc pourquoi l’utiliserais-je, moi ? Cependant, le comité local continue à promouvoir le Moringa et peut-être qu’un jour son utilisation va réellement démarrer.

Création d’une palmeraie

En ce mois d’août 2012, lors de la visite de l’Abbé Stanis Kanda (Chargé des Projets) à Cibombo, une machine de fabrication de savon a été fournie à l’atelier artisanal de Savonnerie.  Elle va permettre de fabriquer jusqu’à 750 savons par jour qui seront vendus sur le marché de Cibombo et sur celui de Mbuji-Mayi. Cette machine mélange, grâce à une manivelle actionnée manuellement, de l’huile de Palmiste et la soude caustique nécessaire à la saponification du savon.  Il faut donc pourvoir cette machine avec de l’huile de palmiste qui, aujourd’hui est achetée sur le marché de Mbuji-Mayi.

En vue d’améliorer les performances de cet atelier artisanal, l’idée à germer de planter un champ de palmiers afin d’en extraire l’huile qui servira à fabriquer les savons.  Cela donnera du travail à plusieurs agriculteurs et améliorera la productivité de l’atelier “Savonnerie”. La première palmeraie a été plantée en ce mois d’août 2012, et nous attendons des fonds pour augmenter la surface déjà plantée de sorte que la savonnerie devienne autonome en huile.  Nous étudions actuellement la surface nécessaire pour faire face aux besoins de la savonnerie et ensuite nous serons capable de vous en donner le coût tant en terme d’achat de terrain, de plantules et d’outils pour soigner  la palmeraie.  Dès le moment où les palmiers produiront suffisamment de graines à huile, nous envisagerons l’achat d’une presse à huile comme équipement supplémentaire de la savonnerie.

Une chèvre pour la vie

La vision globale de l’action d’IPAMEC est avant tout de faire prendre en charge par la population locale son propre développement et de ne pas attendre de donateurs ou d’ONG diverses une aide alimentaire quotidienne.  C’est la famille qui est ici ciblée pour devenir son propre acteur de développement.  D’où ce premier projet initié par IPAMEC qui consiste à former les membres de la famille dans la conduite d’un petit élevage familial.  IPAMEC aidera la famille à construire un abri de type basse-cour et fournira un ou deux couples de canards ou de poules.  De même, pour l’élevage de lapins très prolifiques où IPAMEC fournit clapiers, lapins et vaccins. 

Depuis ce mois de juillet 2019, IPAMEC a lancé un nouveau projet : “Une chèvre pour la vie“.  L’ambition de ce projet est de fournir à chaque famille de Cibombo une chèvre et fournir à chaque quartier un bouc reproducteur.

Mais pourquoi une chèvre?

La chèvre n’est pas étrangère à la population. La viande de chèvre intervient dans de nombreuses cérémonies. C’est une nourriture ordinaire. Elle est, comme la poule, au rendez-vous des menus de fêtes : rites religieux, spirituels, de réconciliation des familles, aux repas avec des invités d’honneur, accueil d’un grand hôte, aux repas de famille. Elle est utile quand il fautrégler des conflits sociaux. Elle peut aussi servir d’amende.  Sans oublier que c’est une viandeaccessible aux économies des familles de classe moyenne.

Est-ce un animal facile à élever ?

Exactement. Ce n’est pas un animal encombrant. Une chèvre produit de deux à trois chevreaux chaque année. C’est doncun bon compromis pour ces familles qui peuvent la consommer ou générer un revenu en revendant leur chèvre au marché par exemple. Non seulement la chèvre produit de la viande mais il y a aussi le fumier de chèvre qui sert à la fertilisation du potager. La chèvre est ciblée dans notre projet principalement pour ces deux productions et est très consommée par la classe moyenne et pauvre – et non pas pour son lait qui est difficile à conserver -.  La chèvre est très importante dansl’environnement ordinaire de la population et fait défaut dans le village de Cibombo. Pour latrouver, il faut parcourir 24 kilomètres, à pied puisue les habitants n’ont pas de voiture. C’est donc le but de ce projet de faire du paysan de Cibombo un expert, producteur de chèvres.  Une chèvre qui produit bien peut assurer la scolarité des enfants, aider à résoudre des conflits de société, et nourrir la famille.  Et, in fine, on n’encourage pas de cette manière les populations à quitter la région pour rêver à un eldorado européen.

Comment tout ce projet va-t-il s’organiser ?

Les familles sont regroupées en plusieurs quartiers. Dans chacun de ces quartiers, il y aura un bouc collectif. Pour les croiser, les familles seront dotées d’une chèvre. En pratique, nous récoltons les fonds nécessaires pour acheter les chèvres sur place et les amener à Cibombo. Une famille qui reçoit une chèvre peut devenir autonome et s’en occupe à condition d’avoir reçu une formation.  Après quoi, la famille continue à être encadrée.  Il existe des modules de formations dispensés aux paysan avec le comité, composé d’un agronome, pour gérer correctement son élevage.

Cette aide d’IPAMEC a deux avantages : elle fournit de la viande à la famille et lui assure aussi un petit revenu par la revente des produits de leur élevage.  Depuis trois ans, nous en sommes à 152 familles lancées dans le petit élevage. Les animaux d’élevage qui ont eu du succès et beaucoup de résultats sont principalement les poules et les lapins, mais certains se sont lancé dans dans l’élevage de pigeon, de chèvres et de cochons, mais il faut nettement plus de moyens pour ces deux derniers types d’élevage.

Centre communautaire d’IPAMEC

Avec les projets articulés sur les familles d’une part, les projets à destination communautaire sont le fer de lance de l’action de base d’IPAMEC.  Ces projets affectant plusieurs familles ou groupes d’individus font, avant tout, prendre conscience à la population de Cibombo qu’elle a à prendre en charge, elle-même, tant sa destinée personnelle que sa destinée collective

Ainsi, rapidement, est apparue la nécessité de construire une salle permettant de donner différentes formations visant d’abord les familles, comme le petit élevage ou les jardins potagers (appelés ici jardins parcellaires).  Pour assurer une formation professionnelle en Menuiserie, Boulangerie, pour gérer un champs de maïs ou de soja, pour moudre le grain, prendre en charge des enfants sous-alimentés, il faut un équipement collectif adapté, éclairé le soir par des panneaux photo-voltaïques (il n’y a ni électricité, ni eau d’ailleurs, à Cibombo).  Ainsi est né ce “Centre Communautaire” qui est probablement l’embryon naissant d’une structure collective plus importante encore dans le futur.  (Ce texte a été rédigé en 2013.  Depuis lors beaucoup de choses ont évolué au Centre dont sa superficie qui est aujourd’hui (7/2019) de 600m² (100m sur 60m).  Nous espérons bien l’agrandir encore de 20m sur 60m. De même de multiples bâtiments et installations ont été réalisés. (Voir plus bas).

Les projets, autour de ce centre communautaire sont importants:  Il a fallu construire et équiper la salle communautaire destinée aux formations et réunions, la menuiserie,  le local de coupe-couture, le local des enfants qui sert de Centre de nutrition, le service de recharge des GSMs à partir des panneaux photo-voltaïques, seul moyen de communication en ce lieu où ni Poste ni téléphone fixe n’existe.  Un bâtiment a été construit pour la Boulangerie, accompagné d’une annexe servant de cafétaria, les deux fours à bois de la boulangerie sont construits à l’extérieur de celle-ci, mais sous un abri et à proximité directe de la boulangerie. La meunerie vient d’être reconstruite avec un grenier de stockage pour la farine et est équipée d’un moulin à moteur thermique. Nous projetons encore de construire un atelier mécanique, un bâtiment dédicacé à la savonnerie, peut-être encore un pour la cordonnerie, pour l’atelier de presse à huile…  C’est très évolutif et dépend des progrès du Centre de développement et de la collecte de fond ici en Belgique. 

Durant l’été 2012, nous avons entrepris de reconstruire la maison du garde du Centre afin de lui adjoindre un abri pour un groupe électrogène digne de ce nom et capable d’alimenter ces différents locaux, avec un local pour la réserve de carburant et un local technique avec tableaux électriques et batteries.  Nous avons aussi, dans le prolongement de la maison du garde construit une pièce permettant d’héberger les visiteurs de passage, sans devoir les envoyer à Mbuji-Mayi.  Nous avons aussi remplacé les tôles ondulées de son toit par des tôles plus solides qui vont permettre en septembre 2014 de supporter le poids des nouveaux panneaux photo-voltaïques.  Ceux-ci vont garantir l’éclairage de tout le Centre IPAMEC.  La partie “électrique” de ce projet (groupe électrogène, dix nouveaux panneaux photovoltaïques et leurs batteries) fait partie d’un projet nommé “Cibombo-2” programmé du 12 au 26 septembre 2014 avec notre partenaire “Energy-Assistance” (Voir Nos Partenaires) qui, outre l’éclairage solaire de tous les bâtiments, va assurer la fourniture d’énergie de puissance à la meunerie, la menuiserie, la boulangerie, la savonnerie, le local coupe-couture et tous les autres bâtiments.

Bref, le travail et les projets ne manquent pas dans ce Centre Communautaire qui est situé sur une parcelle de 30 mètres sur 100.   Et, c’est notre fierté de vous annoncer qu’IPAMEC-Cibombo a pu acquérir sur fond propres (provenant de la Cabine GSM, de sa boulangerie, etc…) d’acquérir cinq nouvelles parcelles de 20m sur 30m chacune et idéalement contiguës à la grande parcelle d’origine.  Voir ici le plan du Domaine IPAMEC (Voir Dernières Nouvelles en date du 02 juin 2012). Comme indiqué plus haut, nous espérons (7/2019) encore agrandir cette parcelle par deux terrains restés libres à gauche du Centre qui porterait la superficie totale à 720m² (120mx 60m).

Au mois de décembre 2012, nous venons de terminer l’infrastructure du “Grand Projet Eau” qui consiste à recueillir l’eau de pluie du toit de la grande salle, la stocker dans une citerne souterraine de 63 m³, la potabiliser et l’envoyer par une pompe solaire vers un double château d’eau aérien de 5 m³ chacun afin de la distribuer dans tout le centre IPAMEC et permettre aux habitants de Cibombo de s’en procurer moyennant une modeste contribution (Voir Projet Eau et Galerie-Photos – Album : La Citerne d’eau de pluie).  Deux jours avant Noël 2012, la pompe électrique a été raccordée et l’installation est maintenant opérationnelle.  Mais très vite, cette installation s’est révélée insuffisante pour abreuver la population durant la saison sèche.  Une premier projet de citerne souple de 500 m³ s’est concrétisé en 2017 et un second (aussi une citerne de 500 m³) a été installé et mis en service en mars 2019.  Ces deux installations permettent de récolter l’eau de pluie sur une surface totale de 1200 m² apportant donc 1800 m³ d’eau à ajouter au quasi 800 m³ de récolte des toits du Centre.

Toujours au mois d’août 2012, les utilisateurs du centre ont créé sur 1200 m², 50 parcelles d’un grand jardin potager collectif (Voir Galerie-Photos).  Ces 50 parcelles sont attribuées à des familles qui suivent la formation au Centre IPAMEC mais ne disposent pas de l’espace nécessaire chez eux pour y implanter un potager.  Ils doivent l’entretenir, mais ont le gros avantage de trouver de l’eau d’arrosage au trop-plein de la Citerne.  Ce jardin potager collectif est situé à gauche de la grande salle sur 40 mètres de large et 30 de profondeur. Voir photos ci-dessous.  Les toits des WC publics du Centre sont aussi munis d’un système de collecte de l’eau de pluie qui alimente une réserve de 2700 litres servant à arroser le potager communautaire.

Au cours de ces cinq dernières années, (2013-2018), le Centre a grandement évolué.  Ainsi, le site accueille aujourd’hui des groupes divers de Mbujimayi, louant les installations pour des évènements festifs ou professionnels.  Sept paillottes ont ainsi été aménagées permettant de mettre les visiteurs à l’abri du soleil. Ces paillottes sont équipées de tables et chaises et un abri barbecue a aussi été aménagé.  Grâce à l’électricité présente au Centre IPAMEC avec ses panneaux photovoltaïques, des frigos permettent de stocker viandes, poissons et boissons fraiches qui sont ensuite vendus aux visiteurs. Ces activités de “Cohésion Sociales” apportent un revenu bien utile pour le développement du Centre.

En 2018, au vu du nombre de personnes demandant à suivre des formations au Centre IPAMEC, la nécessité d’agrandir la grande salle de formation s’est affermie et aujourd’hui (juillet 2019) les travaux ont été entamés pour doubler la capacité d’accueil de la salle. Celle-ci fera désormais 16m sur 12m et sa toiture sera complètement rajeunie.  Voyez aussi notre album-photos.

Collecteurs d’eau familiaux

Là-bas à Cibombo, la saison des pluies dure 8 mois, suivie d’une saison sèche de quatre mois durant laquelle il faut se déplacer jusqu’aux puits artésiens creusés par IPAMEC le long de la rivière Nzaba à 7 km aller-retour de Cibombo pour trouver de l’eau.  IPAMEC a donc décidé d’aider les familles de Cibombo à s’équiper d’une réserve d’eau de pluie (recueillie durant la saison des pluies) afin de garantir à chaque famille une réserve d’eau de 300 litres pour la saison sèche.  A ce jour, une vingtaine de collecteurs d’eau de pluie de 300 L ont été installés à Cibombo.  Coût = 135 €.  Et l’effort devra encore se poursuivre longtemps puisqu’il y a de l’ordre de 1600 familles installées à Cibombo. L’installation est très sommaire : un petit entonnoir récupère l’eau de pluie d’une petite partie du toit, l’envoie par un tuyau souple à travers le mur de la maison dans un fût plastique de 300 litres, posé sur un trépied, et auquel un robinet a été adjoint dans sa partie inférieure.  Des pastilles de chlore AQUATAB  sont fournies pour rendre cette eau potable.

Depuis lors, le centre IPAMEC de Cibombo s’est doté d’un système important de collecte et de potabilisation de l’eau de pluie.  A la fin de la saison des pluies, IPAMEC dispose en août 2019 d’un stock de 1073 m³ d’eau potable pour faire face à la saison sèche.  Ce n’est pas suffisant, mais c’est un premier pas.  Pour transporter cette eau potable depuis le centre IPAMEC jusqu’à leur habitation, les familles ont besoin de bidons et dans leur habitat un stockage avec robinet qui préserve cette eau potable de toute contamination.  IPAMEC organise régulièrement des districution de bidon et de réservoir à robinet à la population.

Puits artésiens

Ce projet s’est terminé en 2012, remplacé par la collecte de l’eau de pluie au Centre IPAMEC.

De plus, les différents puits mis en place entre 2007 et 2012 se sont progressivement taris ou dégradés, de sorte que la qualité de l’eau n’était plus au rendez-vous. Voyez la situation en ce mois d’août 2019 via le Projet Citerne.

Malgré des forages réalisés par l’UNICEF et par la Coopération Technique Belge (CTB) , on n’a pas trouvé de nappe phréatique exploitable sur le site de Cibombo et la seule source d’eau est la rivière NZABA située à 3,5 kms au sud de Cibombo.  Avant 2007, la population de Cibombo y recueillait son eau de consommation, là-même où les bêtes s’abreuvaient, où les femmes lavaient le linge et où les gens se lavaient ou se baignaient.  Il était sans dire que la qualité de cette eau boueuse était plus que douteuse pour la santé des gens.

Depuis 2007, IPAMEC a construit plus de 21 puits Artésiens le long de la rivière Nzaba.  Coût pour 1 puits = 680 €.

Ces puits fonctionnent suivant le schéma ci-dessous :  Trois trous sont creusés dans le sol jusqu’à 2 mètres de profondeur.  On y introduit deux fûts en plastique de 300 litres dont le fond du second a été enlevé et on les superpose.  Celui du bas est percé de multiples petits trous.  Ils sont ensuite remplis de couches alternées de sable, de gravier et de charbon de bois afin de filtrer et assainir l’eau.  Une maçonnerie protège le tout.  Chacun des trois puits est relié par des conduites en PVC à un bac d’accumulation en bloc de béton (situé un peu plus bas que les trois puits artésiens) d’où sortent deux petits tuyaux permettant à l’eau de s’écouler librement vers l’extérieur.  Le débit est de l’ordre de 5 litres par minute. Le fait que l’eau s’écoule en permanence empêche la prolifération des bactéries dans les bacs d’accumulation. L’eau produite a fait l’objet d’analyse ici en Belgique et s’avère parfaitement potable.  (Voir photos ci-dessus et aussi Galerie-Photos Album Puits Artésiens).

A cause de la configuration des lieux, les puits ne peuvent être creusés que de l’autre côté de la rivière (au sud) par rapport à Cibombo, et dès lors, la population doit traverser la rivière pour accéder aux puits. Des jeunes du village ont maintenant créé un petit pont de bambous afin de transporter plus facilement les bidons d’eau et les matériaux pour construire les puits. Après cela, il faut encore transporter les bidons en plastique jusqu’à Cibombo (3,5 kms) à pied ou à vélo.  Ci-dessous, une vue générale de la rivière et la file d’attente pour recueillir l’eau potable d’un des puits construits par IPAMEC.  Auriez-vous imaginé que chaque personne sur ces photos va faire7 kms aller-retour avec un ou deux bidons de 20 litres d’eau !!!  Il est bon de savoir que ces puits servent aussi de points d’eau de secours pour les habitants de Mbujimayi (10 kms), car le manque d’électricité dû au manque de pétrole empêche durant 3/4 du temps d’alimenter les pompes qui nourrissent les réserves d’eau de Mbujimayi.  Cela provoque dès lors quelques conflits avec les habitants de Cibombo.

Voici la construction suivant le plan ci-dessous d’un réseau de trois puits reliés à un bac d’accumulation déversant l’eau potable par deux tuyaux.

Il faut d’abord transporter les tonneaux achetés à Mbujimayi et les amener vers le site choisi près de la rivière Nzaba.  Deux tonneaux sont ensuite assemblés l’un à l’autre et percés de multiples petits trous, enfouis dans le sol à une profondeur de deux mètres, remplis de couches alternées de sable, gravier et charbon de bois, protégés par une maçonnerie et canalisés par tuyaux en PVC vers un bac d’accumulation d’où l’eau s’écoule librement vers l’extérieur à raison de cinq litres à la minute.

La nature argilo-sableuse du sol dans cette région fait que l’érosion due aux pluies de la saison des pluies (8 mois sur 12) emporte une grande quantité de sable et d’argile, tant et si bien que les fondations de ces puits doivent être régulièrement consolidées.  Ci-dessous un exemple de ces consolidations :  L’expression “Don : A la source de Kiki” en jargon local signifie “La source de tout le monde” !