10 janvier 2021 – Un nouveau château d’eau à IPAMEC-CIBOMBO

Il y a déjà longtemps qu’IPAMEC a installé ses potagers communautaires sur 1200 m² dans sa parcelle de Cibombo.  Mais encore faut-il fournir de l’eau à toutes ces plantations et c’est pourquoi un système recueillant l’eau de pluie tombant sur les toilettes publiques du Centre avait été installé et stockait l’eau recueillie dans une citerne métallique de 2,5 m³;  mais cette réserve était toujours épuisée avant même la mi-saison sèche.

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29 octobre 2021 – Le Projet “phare” 2022 des “Amis de Cibombo” : remplacement du Groupe Electrogène

En janvier 2012, lors de l’étude du grand projet d’installation de la deuxième série de panneaux solaires, l’ASBL belge “Energy-Assistance” et ses techniciens avaient estimé judicieux de doter l’installation photovoltaïque d’un groupe électrogène permettant de combler les déficits énergétiques possibles des panneaux solaires.

Ces déficits prévisibles peuvent être de deux ordres :

  • insuffisance du temps d’ensoleillement pour recharger les batteries.
  • déséquilibre entre les besoins en énergie électrique et la capacité de l’installation photovoltaïque.

L’installation a eu lieu en septembre 2014, et depuis lors, ce groupe électrogène (obtenu en seconde main) aura fait ses preuves. Il a eu déjà deux grosses pannes. Par la débrouillardise ingénieuse de notre comité local de Cibombo, ce groupe sert encore.  Mais pour combien de temps ?

Pour éviter de nous retrouver brusquement pris au piège de l’irréparable, les “Amis de Cibombo” choisissent de consacrer les bénéfices des activités prochaines à l’achat et l’expédition d’un nouveau groupe électrogène d’une puissance équivalente (15 à 20 KVA) pour un coût total variant entre 10000 et 12000 €.

En participant à nos activités ou en faisant un don, vous permettriez la survie d’une infrastructure locale qui assure l’éclairage total du Centre IPAMEC dont notamment sa grande salle de formation agrandie et ses différents ateliers (coupe & couture, boulangerie, meunerie, savonnerie et boulangerie, cabine de recharge des GSM’s) mais aussi son éclairage extérieur qui garantit la sécurité du lieu la nuit. Cette installation permet aussi la fourniture de l’eau potable à toute la population grâce aux trois pompes équipant les deux citernes souples de 500 m³ et les deux châteaux d’eau aériens de 5m³ & 13 m³. Elle fournit aussi l’énergie pour l’alimentation des frigos du Centre et pour les travaux d’appoint tels que la soudure, le sciage, le ponçage, etc…

Un grand MERCI pour votre soutien, de la part des “Amis de Cibombo”.

22 septembre 2021 – Le projet “toilettes familiales” de WBI-DISON à CIBOMBO par Jean-Michel Delaval

Initialement, les 14.500 personnes qui vivent dans le village n’avaient aucun lieu aménagé pour les toilettes. En effet, le peu de moyens dont dispose un foyer ne permet pas à celui-ci d’investir dans des toilettes commodes. En conséquence, des matières fécales polluent toutes les brousses d’alentours. Il va de soi que la santé communautaire est ainsi mise en péril. Les maladies dites des mains sales comme la typhoïde ou la gale sont très répandues dans le village. Pour mettre fin à cette situation, à partir de 2010, sur base de dons, IPAMEC a équipé une quinzaine de familles de toilettes sèches et a doté le centre IPAMEC de telles toilettes.

Le projet actuel financé par WBI et la Commune de Dison consiste en la construction de 120 toilettes sèches combiné à un cycle de formation se concentrant sur l’hygiène et le cycle de l’eau.

Une des trois prix Nobel d’économie 2019 a démontré que ce type de projet  peut réduire les épisodes de diarrhées de 30 à 50%. Cependant, trois conditions doivent être remplies :

  • un nombre important d’habitants doivent disposer de toilettes afin de réduire les foyers de contamination ;
  • des formations sur l’hygiène et l’usage de l’eau doivent être offertes afin de changer les habitudes ;
  • la population doit disposer d’un accès aisé à l’eau potable.

Le village de Cibombo dispose de deux citernes d’eau potable de 500 m³ (dont une financée par WBI) et des formations ont été données sur l’hygiène et l’usage de l’eau depuis de nombreuses années. Ce projet est ainsi complémentaire au projet des citernes souples et renforce les résultats déjà obtenus.

Plantation d’Artemisia

Suivant Wikipédia, Artemisia annua, l’armoise annuelle ou absinthe chinoise est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Asteraceae, sous-famille des Asteroideae, originaire de l’Ancien Monde (Eurasie, Afrique du Nord), anciennement introduite et naturalisée dans les régions tempérées d’Europe et d’Amérique. et depuis 1991 en Afrique sub-saharienne et en Amérique latine.  Ce sont des plantes herbacées annuelles, glabres, utilisées en médecine traditionnelle chinoise pour lutter contre les fièvres. L’armoise annuelle contient plusieurs substances actives dont l’artémisinine, efficaces pour lutter contre les parasites du genre Plasmodium, qui sont les agents du paludisme.

Le Projet IPAMEC est de généraliser la culture d’Artemisia dans le village de Cibombo au sein des potagers parcellaires de chaque famille. Des formations ont déjà été données et continueront à être données pour apprendre à la population comment la cultiver et comment l’utiliser. La première étape consiste à créer une pépinière au Centre IPAMEC de Cibombo afin d’obtenir un grand nombre de jeunes plants pour les distribuer à la population. Cette étape a été réalisée lors du voyage de l’Echevin de Dison, Mr Jean-Michel Delaval, et l’Abbé Stanis Kanda, fondateur d’IPAMEC en août 2018 à Cibombo, accompagnés de la journaliste Sarah Rentmeister du journal “L’Avenir-Verviers”.

Pour tous ceux qui seraient intéressés de parfaire leurs connaissances concernant cette plante miracle,  l’Artemisia ou Armoise en français, nous vous joignons trois pointeurs vers des sites intéressants. Sachez déjà que cette plante est utilisée par les Chinois depuis plus de 2000 ans pour prévenir la malaria.

Quelques-liens :

Eclairages public et personnel

Volet Eclairage Public :  Projet à très long terme

Une ville sans électricité, cela signifie des nuits d’un noir absolu, où toute activité humaine devient difficile, et en particulier les déplacements.  L’intention d’IPAMEC serait de pouvoir placer progressivement des points lumineux au croisement de tous les chemins en placant des lampadaires alimentés par de petits panneaux solaires chargeant une batterie.  Ce n’est certes pas la priorité numéro un, mais ce serait un grand avantage en terme de sécurité et d’activités humaines en soirée.  N’oublions pas que Cibombo est située quasi sur l’équateur et que dès lors la nuit tombe tous les jours de l’année vers 18 heures et dure toujours 12 heures. En pratique, il est impossible de se déplacer de 19 heures à 5 heures du matin.  Nous n’avons pas de solution technique toute faite pour résoudre ce problème, mais nous allons en parler avec “Energy-Assistance”, un de nos partenaires (Voir Nos Partenaires), et nous espérons recueillir des pistes de solution auprès d’eux.  Restera alors à trouver un financement, un fabricant et un plan de déploiement pour ce projet qui se projette résolument dans le futur lorsque les principaux problèmes d’alimentation en eau et en nourriture, en formations scolaires et professionnelles, en soin de santé et en création d’activités rémunératrices auront été résolus.

Volet Eclairage Personnel

Devant l’importance de doter chaque famille d’un éclairage de nuit d’urgence et face à l’ampleur de la tâche de doter Cibombo d’un éclairage public, nous avons imaginé et proposé au comité local de Cibombo de progressivement doter les familles d’une petite lampe de poche solaire.  Après différentes recherches sur Internet, nous avons finalement trouver un équipement intéressant : il s’agit d’une lampe de poche sur batterie qui se recharge soit par exposition au soleil, soit par une dynamo intégrée en actionnant d’une petite manivelle.  Tourner cette petite manivelle pendant une minute emmagasine de l’énergie pour faire fonctionner les 3 LEDs pendant 20 minutes.  Un fournisseur belge nous a consenti une réduction importante et nous pouvons ainsi les obtenir pour un peu moins de 6 euros pièce.  Notre chargé de projet, l’Abbé Stanis Kanda,  rendra visite à Cibombo durant ses vacances du mois d’août 2012 et nous voudrions lui fournir une centaine de ces petites lampes de poche pour doter ainsi autant de familles de cet accessoire précieux.  Penser aux enfants malades la nuit ou devant se rendre aux toilettes extérieures, penser à la surveillance des basse-cours souvent la proie de certains serpents, pensez aux retours tardifs de Mbuji-Mayi pour de petits boulots occasionnels, etc…  En ce début juin 2012, nous sommes heureux de vous annoncer que la centaine de lampes de poche projetée a été atteinte grâce à vos dons.  Au mois d’août 2012, lors de la visite de notre chargé de projet, l’Abbé Stanis Kanda, à Cibombo, celui-ci a emmené avec lui une centaine de ces lampes dont vous pouvez voir les photos lors du déballage.  Il existe aussi un petit dispositif à 60 € qui se compose d’un mini panneau photovoltaïque, un boitier de commande contenant une batterie de 4AH et un Led d’éclairage, un port USB permettant de recharger un téléphone portable et deux lampadaires à LED au bout d’un fil de 2 à 3 mètres de long.

Voyez ci-dessous les photos de ce petit équipement exceptionnellement utile pour nos frères de Cibombo:

Projets communautaires locaux

Ces projets ne sont pas encore réellement démarrés, mais ils concernent  des équipements qui pourront servir à l’ensemble de la population de Cibombo.  Citons par exemple la construction d’étals en dur sur le site du marché de Cibombo afin d’améliorer l’hygiène de ces étals, un petit dispensaire local à Cibombo, un service de location de vélos pour se rendre à Mbujimayi, etc…

Reboisement du village

Le site de Cibombo a été implanté dans une savane herbeuse au sol sablo-argileux pauvre.  Il n’y pousse donc qu’une herbe légère appelée savane.  L’homme peut y planter des arbres divers en choisissant spécifiquement les espèces capables d’y prospérer.  Ainsi certains arbres fruitiers comme les manguiers ou les palmiers.  Les arbres plantés jouent aussi une action para-foudre importante, car, sous l’équateur, les orages sont violents et le manque d’arbre fait que la foudre s’abat sur toute construction à peine élevée du sol comme les maisonnettes ou abris familiaux.  La plantation d’arbres, surtout fruitiers assure donc une double protection à la population du village de Cibombo : la fourniture de produits alimentaires indispensables en terme de vitamines et une protection contre les méfaits de la foudre grâce à l’effet de pointe de leurs cîmes.  Nous insistons aussi sur le fait que ces plantations ont le mérite d’ancrer le sol argilo-sableux de Cibombo et d’ainsi éviter une érosion destructrice des sols par les fortes pluies des huit mois de la saison des pluies (15 août au 15 avril).  Le coût de plantation d’une première phase de 100 arbres avoisine 800€.  Comme il y a 2300 parcelles sur le site de Cibombo, l’opération de reboisement devra s’étaler sur une longue période en visant l’objectif de mettre au moins un manguier sur chaque parcelle.  Mais, le monde ne s’est pas fait en un jour, et encore moins Cibombo…

Compostage des détritus

Des formations au compostage ont aussi été données à la population, notamment dans le cadre de la formation à la conduite des jardins potagers. Cette formation est particulièrement importante car la nature argilo-sableuse du sol de Cibombo donne de très faible rendement potager sans un amendement conséquent du sol. De même, au Centre IPAMEC, une grande zone de compostage a été aménagée dans le jardin potager communautaire.

Toilettes familiales

En résumé : les 14.500 personnes qui vivent dans le village n’ont toujours aucun lieu aménagé pour les toilettes. En conséquence, des matières fécales polluent toutes les brousses d’alentours. A la limite, on ne manque pas de voir, ci et là, les crottes des enfants sur la route.  Il va de soi que la santé communautaire est ainsi mise en péril.  Les maladies des mains sales comme la thyphoïde ou la gâle sont très répandues dans le village. Nous voulons combattre le mal à la source par ce projet. Nous envisageons l’établissement progressif de toilettes sèches (dites arabes) pour un coût unitaire de 177 €.  Nous espérons équiper 50 familles chaque année pour un Coût Total de 8.850 €.

La précarité de la situation des populations de Cibombo la rend vulnérable à toutes sortes de maladies. Et le peu de moyens dont peut disposer un foyer ne permet pas à celui-ci d’investir dans des toilettes commodes. D’où des petits aménagements en paille ou bois morts derrière des maisons.

Le présent projet s’inscrit dans le cadre des efforts d’assainissement de l’espace vital  des enfants et adultes à Cibombo. Un deuxième volet serait d’envisager le reconditionnement des matières fécales pour la fumure des cultures potagères.  D’une part, le volet du projet concerne la prise en charge publique de la santé de tous puisque des sessions de formation en hygiène publique sont déjà données dans le Centre de Formation.  D’autre part, le volet de prise en charge familiale recommande que le cadre de vie des familles soit assainis au maximum.

IPAMEC a déjà , grâce au soutien des particuliers, équipé une quinzaine des familles en l’an 2010 de ce type de toilettes. L’expérience concluante et rassurante nous motive à reprendre l’expérience pour 2012 et les années suivantes.

Les toilettes sèches sont bien appropriés pour Cibombo où le problème d’eau est déjà crucial. Les fosses septiques alternées se remplissent au bout d’un cycle de trois ans. Ce qui permet de récupérer la matière sèche devenue fumier pour les cycles des cultures potagères en cours.

Chaque famille bât ses propres briques (400) pour la construction de sa toilette. Le transport de certains matériaux de travail est aussi à charge de la famille.  Il faut évidemment qu’elle soit directement éveillée à l’entretien et au maintien des installations.  Le non recours à l’eau est une donnée certaine du succès de ces toilettes, car le seul point d’eau accessible à ce jour est à 3,5 km du village de Cibombo.