15 mars 2019 – La seconde citerne de 500 m³ mise en service au Centre IPAMEC de Cibombo

Nous venons d’apprendre que la seconde citerne souple de 500 m³, offerte par la Commune de Dison et l’agence de coopération au développement Wallonie-Bruxelles-International (WBI), vient d’être mise en service en ce début mars.  Le terrain avait déjà été aplani durant la saison sèche précédente (août 2018) et  l’équipe IPAMEC de Cibombo a profité de la mini saison sèche (deux semaines à  partir du 15 février 2019) pour réaliser le fossé du pourtour de la citerne et l’installation de la bâche d’imperméabilisation et de la citerne proprement dite.

Bravo à toute l’équipe IPAMEC de Cibombo !

4 juillet 2019 : Lancement du projet “Offrir une chèvre pour la vie” à des familles de Cibombo

C’est via un très bel article de Justine Pons du Jounal “L’Avenir” (dans son édition verviétoise) que le projet d’offrir une chèvre à des familles de Cibombo a été lancé. (Voir aussi Projet_Chèvres)

Le projet prévoit de doter chaque quartier de Cibombo d’un bouc et (à terme) chaque famille de ce quartier d’une chèvre. Nous publierons très bientôt in extenso l’article du journal l’Avenir avec tous les détails.  Mais vous pouvez déjà envoyer votre don à l’ASBL IPAMEC (Numéro et coordonnées dans le coin supérieur droit de cette page). Le coût d’une chèvre là-bas est de 60 € et un bouc revient à 80 €.  N’oubliez pas de mettre en communication de votre virement “Projet Chèvres” car IPAMEC mène plusieurs projets de front en ce moment, notamment l’agrandissement de la salle de formation du Centre IPAMEC de Cibombo dont la superficie va être doublée. Je vous parlerai bientôt de ce nouveau projet, pris en charge par les “Amis de Cibombo” de Dison-Verviers.

30 juillet 2019 – Une visite surprise à Cibombo

Impressionnés et enthousiasmés par leur visite à Cibombo en août 2018, l’échevin de Dison, Jean-Michel Delaval et la journaliste de “L’Avenir-Verviers”, Sarah Rentmeister sont retournés à Cibombo en cette fin juillet 2019.  Ils sont partis seuls, cette fois-ci, en temps que simples volontaires sans être accompagnés de l’Abbé Stanis Kanda retenus par son ministère au doyenné de Verviers. Nous avons reçus hier soir le message que voici et quelques photos :

Nous avons été reçus par le comité local ce dimanche. Avons procédé à la visite des évolutions de cette dernière année : nouveaux espaces d’accueils des personnes extérieures pour générer des revenus réinsérés dans le projet de développement, début de l’extension de la salle de formation et l’installation de la seconde citerne qui rayonne aux côtés de la première et les allers retours de la population sont incessants pour se fournir en eau potable.


Ce lundi, nous avons été reçus par la vice-gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Madame Jeannette Muswamda, qui a souligné l’importance de venir en aide à cette population « déjà en avance sur le reste de la population de la province » a-t-elle déclaré. Un message qui peut rendre fières les personnes qui se battent localement et au niveau de la Belgique pour le projet. Nous avons aussi eu une rencontre avec les chefs des chèvres (NDLR : Les chèvres sont distribuées par quartier et c’est le rôle du chef de quartier de procéder à cette distribution).  Nous avons aussi procéder à la remise des diplômes sur la formation en français


Demain, nous commençons les modules de formation de “L’opération chèvre pour la vie” et la culture du maïs.

1er août 2019 : Nouveau message des visiteurs de Cibombo

Nous avons reçu ce jeudi matin un très beau message de nos deux volontaires (C’est ainsi qu’ils aiment  être appelés).  Ils ont aussi envoyé une courte vidéo et promettent d’envoyer de nouvelles photos ce soir et dès réception je les mettrai sur le site.

Voici le texte complet du message :

Petit résumé des derniers jours : opération chèvres sur les rails ! Nous avons dispensé une formation à près de 200 personnes l’espace de deux journées . Concrètement, il s’agit de former la population à l’élevage de chèvres, symbole de la culture africaine, permettant grâce à la reproduction future de générer des revenus à moyen et à long terme. Des élèves assidus, toujours aussi friands d’apprentissage. Quelle ambiance au village, quelle évolution avec les moyens du bords, quel projet unique. On ne se lasse pas de l’observer et surtout on ne se lassera jamais de l’exprimer. Ce jour, nous faisons des enfants notre priorité en créant une cabane en bambou et un jeu de marelle, et en passant du temps avec eux. Jeu de chaise musicale, jeu du foulard, des sourires, des mains tendues, des yeux qui brillent, voilà aussi le sens de notre visite ici : un projet concret et une présence qui ancre un message fondamental à la poursuite du projet, celui de dire que la Belgique porte Cibombo dans son cœur et ne l’abandonne pas.

19 octobre 2020 – Grâce à la Commune de VERVIERS, une nouvelle parure des quartiers de Cibombo

Si  la pandémie du Covid-19 continue à jeter son voile de tristesse sur des  espaces de rencontres sociales, elle n’a cependant pas mis un frein aux élans de solidarité universelle. La commune de Verviers, dans sa filière de développement et de solidarité du service communal “Maison d’Egalité des Chances et des Associations” (MECA)  a tourné le regard vers la RD Congo pour soutenir  l’Asbl IPAMEC à  Cibombo.

Et  le créneau ciblé pour cette aide est le secteur « assainissement et santé » :  doter  les paysans de Cibombo de toilettes saines pour  minimiser les risques de contamination par les matières fécales et la pollution par des odeurs infectes dans les lieux de vie familiaux.

Lancée au moins de Septembre 2019, la réalisation  de ces toilettes a connu du retard à cause du confinement de mars à juin au Congo.  Nous avons cependant réussi à réaliser les trois étapes importantes du chronogramme  des travaux : identification des parcelles pilotes, fabrication des dalles et des briques et construction des toilettes.

A ce jour, l’impact de ce projet dans le village est  visible à un double niveau : l’environnement  des quartiers du village  et celui des parcelles familiales sont réellement assainis pour une santé collective sereine. Les articulations majeures  de cet assainissement ont en effet été rejointes  en posant des modèles référentiels de toilettes à Cibombo.  Il n’est pas non plus exclu que par la suite la récupération des matières fécales sèches soit envisagée pour les travaux de jardinage.

La galerie ci-dessous illustre ce travail. Que la ville de Verviers soit remerciée.

Projets communautaires locaux

Ces projets ne sont pas encore réellement démarrés, mais ils concernent  des équipements qui pourront servir à l’ensemble de la population de Cibombo.  Citons par exemple la construction d’étals en dur sur le site du marché de Cibombo afin d’améliorer l’hygiène de ces étals, un petit dispensaire local à Cibombo, un service de location de vélos pour se rendre à Mbujimayi, etc…

Plantation de Moringas

C’est un projet actuellement à l’étude en Belgique et à Cibombo.  Mais, il est incontestable que des plantations familiales de Moringa  ou communautaires sous forme de coopératives sont prometteuses d’une alimentation énergétique, protéïque et vitaminée de qualité.  Cette alimentation pourrait dans un premier temps être réservée au Centre de Nutrition pour enfants mal-nutris, construit dans le Centre Communautaire d’IPAMEC. Ce Centre de Nutrition fonctionne déjà actuellement mais avec des compléments à base de soja, de pois et d’arachides.  Le Moringa pourrait s’y substituer ce sorte que les apports en fer, en potassium et en vitamine C soient également couverts.  Restez brancher, nous vous tiendrons au courant des développements de ce projet naissant.  Cet arbre a aussi des vertus phyto-pharmaceutiques :  il pousse d’un mètre par mois, peut donner une production de feuilles très nutritives toutes les six semaines.  Ses fruits sont comestibles et peuvent aussi donner de l’huile.

C’est un projet actuellement à l’étude en Belgique et à Cibombo.  Mais, il est incontestable que des plantations familiales de Moringa  ou communautaires sous forme de coopératives sont prometteuses d’une alimentation énergétique, protéïque et vitaminée de qualité.  Cette alimentation pourrait dans un premier temps être réservée au Centre de Nutrition pour enfants mal-nutris, construit dans le Centre Communautaire d’IPAMEC. Ce Centre de Nutrition fonctionne déjà actuellement mais avec des compléments à base de soja, de pois et d’arachides.  Le Moringa pourrait s’y substituer ce sorte que les apports en fer, en potassium et en vitamine C soient également couverts.  Restez brancher, nous vous tiendrons au courant des développements de ce projet naissant.  Cet arbre a aussi des vertus phyto-pharmaceutiques :  il pousse d’un mètre par mois, peut donner une production de feuilles très nutritives toutes les six semaines.  Ses fruits sont comestibles et peuvent aussi donner de l’huile.

Le projet avance !  Le module de formation, à dispenser aux familles dans le Centre Communautaire, est prêt, et un spécialiste expérimenté dans la technique de plantation (graines ou plantules) des Moringa a visité Cibombo le week-end du 3-4 septembre 2011.  Le coût d’achat des plantules est de 1,3 € par plant.  Le projet d’IPAMEC est d’implanter dans les parcelles familiales un potager de 1,50 m par 1,50 m où l’on trouve un plant de Moringa tous les 15 cm.  Il y aura donc 100 plants par parcelle familiale.  Le coût pour un potager est donc de 130 € pour l’achat des plantules.  On pourra cueillir les feuilles toutes les six semaines pendant toute l’année.  On lave les feuilles, puis on les fait sècher, enfin elles sont pillées pour en faire une poudre qui peut être ajoutée à toute autre préparation culinaire.  Les fines branches débarrassées de leurs feuilles peuvent servir de nourriture pour les lapins ou les poules.

Ce projet est aujourd’hui mis en veilleuse.  En effet, il ne suffit pas que le “produit” soit excellent pour la santé pour qu’il soit spontanément adopté par la population.  C’est un phénomène lié à la culture de la population : nos ancêtres n’utilisaient pas le Moringa et donc pourquoi l’utiliserais-je, moi ? Cependant, le comité local continue à promouvoir le Moringa et peut-être qu’un jour son utilisation va réellement démarrer.