16 septembre 2018 – L’Abbé Stanis Kanda installé comme Doyen de Verviers

Voici le compte-rendu que le Journal « L’Avenir-Verviers » faisait de l’évènement de ce dimanche 16 septembre :

Le nouveau curé-doyen de Verviers, Stanislas Kanda, a été accueilli en grande pompe ce dimanche après-midi à l’église Saint-Remacle.

C’était sans conteste le grand rendez-vous pour les paroissiens des unités pastorales de Verviers. Stanislas Kanda est officiellement devenu le nouveau doyen de Verviers lors d’une cérémonie religieuse qui s’est tenue à l’église Saint-Remacle de Verviers ce dimanche sur le coup de 15 heures. Une messe remplie d’émotion où le curé a reçu un accueil très chaleureux.

À son entrée dans l’église, où il ne restait que très peu de places assises, Stanislas Kanda fut accueilli sous une salve d’applaudissements. Une fois qu’il fut installé près de l’autel, les clés du doyenné lui ont été remises en main propre et de manière très symbolique. «Elles représentent le pouvoir canonique, a expliqué le président de la Fabrique d’église, tout en lui transmettant ses vœux pastoraux. Je les remets à un ami de confiance.»

Après la remise des clés de la maison chrétienne verviétoise, fut venu le temps de la remise de l’étole pastorale, signe de l’autorité et de la charge liées à sa nouvelle fonction. La tâche fut confiée à Monseigneur Pierre Delville, évêque de Liège, qui guida la messe tout du long. «C’est un moment important, a scandé Monseigneur Delville. Cette étole, c’est le signe du bon pasteur qui rassemble ses disciples. Il est désormais avec vous pour partager la vie de vos communautés paroissiales. Il partagera vos joies, vos peines, vos réalisations.»

La remise de l’étole fut acclamée par les applaudissements de l’assemblée, et par des chants entonnés par l’imposante chorale assortie de djembés. Monseigneur Delville a ensuite évoqué les qualités du nouveau doyen en insistant sur son implication et sa dévotion au sein des fidèles. «Stanis a aidé beaucoup de gens. Il a une sagesse et un don pour le contact humain. C’est un homme universel.»

La cérémonie s’est clôturée en fin d’après-midi comme elle avait commencé dans une ambiance de partage et d’enthousiasme.

26, 27 & 28 octobre 2018 – L’exposition « l’AB(bé) C(congo) de la vie : l’humanisme » à Dison

C’est Vendredi 26 octobre à 18 heures qu’a eu lieu le vernissage de l’exposition de Sarah Rentmeister (Journaliste à L’Avenir) sur son voyage du début août à Cibombo où elle a accompagné l’Abbé Stanis Kanda et l’Echevin de la Coopération au Développement de Dison, Mr Jean-Michel Delaval. Samedi et dimanche de 14 heures à 18 heures un public nombreux a visité cette exposition.

  Le jeu de mots du titre qu’elle a choisi pour son exposition (voir ci-dessus en rouge) révèle à quel point Sarah a ressenti toute la solidarité, tout l’humanisme, toute la reconnaissance qui se dégagent de ce peuple kasaïen refoulé du Katanga, toute la chaleur communicative des sourires de l’Abbé Stanis, son engagement vers ses frères refoulés, mais aussi envers ses frères d’adoption ici en Belgique.  Sarah a monté cette exposition avec son coeur, son admiration, ses émerveillements devant les regards qu’elle a croisés là-bas, avec ses moyens aussi, aidée en cela par Jean-Michel Delaval. On a pu les voir tous les deux, durant toute l’exposition, à l’écoute des visiteurs et disponibles pour répondre aux nombreuses questions.

Trois magnifiques panneaux reprenaient la série de quatre double-pages, publiées dans le journal « L’Avenir-Verviers » lors de son retour de Cibombo, mais aussi deux autres panneaux avec l’ASBL IPAMEC, le village de Cibombo et sa localisation au Congo.

Les murs du local de la Fondation Hardy de Dison, où se tenait l’exposition, étaient garnis de 17 photographies grand format. Des visages et des situations, montrant la vie des villageois, enfants, ados, ou parents, 21 visages sur ces photos, presque tous souriants malgré les situations parfois difficiles qu’ils traversaient, comme remonter cinq bidons d’eau de 20 litres sur un vélo qu’il faut pousser sur le chemin escarpé.  Je mets ci-dessous quelques vues  de l’exposition, mais je mettrai les photos originales lorsque Sarah me les aura fait parvenir. Je n’oublierai pas d’y ajouter le texte qui souligne chaque photo, car une partie du message et de la sensibilité de Sarah s’y trouve caché.

Merci Sarah, pour cette exposition qui touche le coeur et qu’il faudra montré le plus souvent possible et dans de multiples lieux car c’est un vrai portrait de Cibombo et d’IPAMEC.

1er mai 2020 – « Merci pour les Œufs de Pâques ! » – Message de l’Abbé Stanis Kanda

Le coronavirus frappe partout avec  des répercutions immenses sur les structures d’aide tant au nord qu’au sud du continent. C’est dans ce cadre incertain pourtant, avec vous ensemble, que notre combat pour un monde juste et digne doit continuer.

L’opération « Œufs de Pâques 2020 » pour les projets du village de Cibombo a aussi dû subir un sérieux contrecoup des mesures sanitaires et sécuritaires. Mais le génie de l’équipe des Amis de Cibombo a, une fois de plus,  démontré que la solidarité ne peut pas être confinée. Malgré les conditions restrictives de déplacement,  la livraison des sachets de chocolats s’est réalisée dans les règles de prudence et de respect des consignes de l’Etat.

Les Amis de Cibombo peuvent se féliciter et ils félicitent tous les sympathisants aux projets du village de Cibombo qui n’ont pas baissé les bras. Ces remerciements vont aux uns et aux autres en vous rassurant que le payement de vos sachets aura contribué à une grande action. La somme récoltée sert  justement à couvrir  les frais occasionnés par les travaux d’agrandissement de la salle du Centre de Formation au Développement Intégral (CFDI) en doublant sa capacité d’accueil de 150 à 300 personnes. Cet ajustement structurel, nous vous le devons ! Cette salle est en effet une solution concrète aux acteurs de terrain dans l’encadrement responsable des paysans.

Enfin, retenons notre souffle. Que cette période de confinement redonne plus de vitalité aux regards à porter sur les personnes vulnérables, fragiles et en souffrance en Belgique et ailleurs.

Pour  Les Amis de Cibombo,

Stanis Kanda